En pleine réécriture, le projet de budget de la Sécurité Sociale a été modifié par les députés, limitant les économies prévues. Une série de mesures touchant aux retraites, aux arrêts de travail et à l'imposition des revenus du capital s'impose dans le débat national.
- Retraites -
La législation suspend la réforme des retraites jusqu'en janvier 2028, diminuant ainsi l'âge de départ à 62 ans et 9 mois pour les personnes nées en 1964. Ce report de la hausse à 64 ans, initialement décidé, nmanque pas de susciter des réactions variées, notamment chez les experts économiques, qui voient dans cette décision un ajustement face aux attentes sociales croissantes.
- Arrêts de travail -
La limitation de la durée des arrêts de travail a été adoptée, désormais fixée à un mois pour la première prescription, puis deux mois pour chaque renouvellement. Cette mesure vise à encourager un retour rapide à l'emploi, même si certains professionnels de la santé s'inquiètent des conséquences sur la santé des travailleurs.
- Revenus du capital -
Un compromis a été trouvé concernant la contribution sociale généralisée sur le capital, initialement proposé par la gauche. La hausse a été limitée, excluant certains placements financiers, ce qui pourrait réduire le rendement fiscal, selon des analystes économiques de Le Monde.
- Heures supplémentaires -
La déduction de cotisations patronales sur les heures supplémentaires s'intensifie pour les entreprises de plus de 250 salariés, un point soutenu par les Républicains, soulignant les avantages pour le marché du travail.
- Surtaxe sur les mutuelles -
Une taxation exceptionnelle des complémentaires santé a finalement été adoptée, suscitant des craintes quant aux répercussions sur les assurés. Les députés de gauche expriment des réserves, rappelant les conséquences potentielles pour les familles à faibles revenus.
- Économies clivantes -
La décision de geler les pensions de retraite et les minima sociaux, qui aurait rapporté trois milliards, a été abandonnée. De même, le retrait de l'exonération de cotisations pour les apprentis a suscité un rejet similaire au sein de l'hémicycle.
- Dépenses de l'assurance maladie et déficit -
Au sujet du déficit de la Sécurité Sociale, estimé entre 18 et 19,5 milliards d'euros, la question demeure: comment ces évolutions budgétaires impacteront-elles le financement des hôpitaux et le fonctionnement des services de santé ? L'engagement d'augmenter l'objectif national des dépenses de l'assurance maladie (Ondam) à +3% a été interprété comme une concession aux préoccupations écologiques des parlementaires.
Alors que le gouvernement a ajusté ses prévisions budgétaires, l'avenir est encore incertain. Les experts s'interrogent sur ce que ces révisions signifieront pour le financement durable de la sécurité sociale en France.







