La dynamique entreprise girondine Flying Whales Services continue de rechercher le site idéal pour établir une école de formation, en parallèle de son ambitieux projet de construction de dirigeables de fret. Cette école, qui pourrait former jusqu'à 150 élèves par an, serait située dans la région Nouvelle-Aquitaine, avec l'aérodrome de Royan-Médis en lice.
Confirmation de l'ambition de la Communauté d'Agglomération Royan Atlantique (Cara), qui renouvelé son soutien pour accueillir cette école. Des discussions sont également en cours avec d'autres villes, comme Biscarrosse et Agen, qui cherchent aussi à attirer ce projet prometteur.
La Cara, par l'intermédiaire de son président Vincent Barraud, s'est engagée à créer un cadre propice à l'implantation de cette nouvelle école. Ils ont récemment mandaté la Safer pour acquérir environ 15 hectares autour de l'aérodrome, afin d'accueillir dans un second temps la phase définitive du projet. Cela pourrait inclure jusqu'à quatre hangars pour abriter plusieurs dirigeables, renforçant ainsi les ambitions de développement économique de la région.
Le plan inclut aussi une lettre d’intention signée en août 2025, qui formalise les engagements réciproques entre la collectivité et Flying Whales. D'autres mesures sont prises pour anticiper l'arrivée d'une formation ciblée. Selon des experts de l'aéronautique, la mise en place d'une telle école à Royan constituerait un atout majeur pour l'attractivité de la région.
Pascal Ferchaud, premier vice-président de la Cara, a souligné l'importance de la collaboration entre les différentes entités locales : « Nous faisons front commun pour que ce projet se concrétise. Nous devons simplifier les démarches administratives pour rendre cette installation plus rapide. »
Avec un objectif de lancement des premières formations dès mars 2026, l'enthousiasme est palpable parmi les élus royannais. Patrick Marengo, maire de Royan, a exprimé sa volonté de voir cette école devenir une réalité, notant que cela pourrait également ouvrir des opportunités économiques et créer des emplois dans la région. Le dossier est prometteur mais reste à suivre, dans un contexte où la concurrence s'intensifie.







