Edouard Philippe, ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron, a fait une apparition remarquée à Fronton hier après-midi. Il a proposé des dédicaces pour son dernier ouvrage, Le prix de nos mensonges, publié par Lattès au mois de juin. "J'avais promis de revenir ici après ma visite lors des dernières élections législatives pour soutenir Jean-François Portarrieu", explique-t-il. Sa promesse est désormais tenue.
Une rencontre humaine et accessible
Les visiteurs de la librairie La Voie des mots ont eu l'opportunité d'échanger de manière conviviale avec un Philippe souriant. Loin de ses préoccupations politiques, il s'est concentré sur des discussions simples avec ses lecteurs, répondant même avec humour à une question sur l'avenir de la France. "Quel paysage politique pour notre pays ?" demande une femme dans l'assemblée. Philippe, tout en conservant une touche d'optimisme, aborde des thèmes plus sombres présentés dans son livre.
Dans son ouvrage, il évoque la tendance inquiétante des Français à éluder des questions cruciales telles que la démographie ou la sécurité quotidienne. "Nous avons cette fâcheuse habitude de nous mentir, tandis que d'autres pays avancent sur ces problématiques", a-t-il ajouté avec un ton sérieux. Malgré cette analyse alarmante, Edouard Philippe a su garder son sourire et a pris le temps de poser pour des photos avec ses admirateurs.
La discussion de Philippe sur le vieillissement de la population, un sujet qu'il considère comme essentiel pour la santé économique du pays, a également retenu l'attention. Hugo Cavagnac, maire de Fronton et ami proche de l’ancien Premier ministre, a noté l'importance de ce sujet en tant qu'enjeu financier majeur et a exprimé sa gratitude d'avoir eu l'opportunité d'échanger personnellement avec lui. Le climat était également empreint d'une amitié palpable entre les deux élus lors de leur départ.
Pour le média Le Figaro, cette rencontre souligne l'importance d’un dialogue ouvert entre les élus et les citoyens, particulièrement en période de changements politiques moteurs. Philippe conclut en souriant : "À bientôt, et merci pour votre accueil chaleureux." Ces mots semblent résonner comme un appel à un futur dialogue constructif pour une France apaisée.







