Le 5 décembre, l'Assemblée nationale a voté en faveur de la partie « recettes » du budget 2026 de la Sécurité sociale, une étape cruciale dans le processus législatif. Si le texte est adopté définitivement, il aura des répercussions notables sur les ménages français.
Les seuils de revenus pour le calcul de la CSG (contribution sociale généralisée) sur les retraites et allocations chômage seront indexés sur l'inflation. Cela marque une modification significative par rapport à la proposition initiale du gouvernement qui prévoyait un gel des prestations, qualifiée de « année blanche ». Selon l'Assemblée, cette décision pourrait éviter des impacts négatifs pour environ 400 000 foyers et entraîner une perte de 300 millions d'euros dans les recettes de la Sécurité sociale.
Un autre aspect essentiel du nouveau budget est l'ajustement des taux de CSG sur certains placements. Bien que la première lecture ait vu une augmentation à 10,6 %, la version finale a offert un compromis, n'affectant que l'épargne financière, ce qui pourrait rapporter 1,5 milliard d'euros à la Sécurité sociale.
En outre, le gouvernement a décidé d'annuler le doublement des franchises médicales ainsi que l'assujettissement des apprentis aux cotisations salariales, répondant ainsi à certaines critiques. Cette mesure a été bien accueillie par divers acteurs, faisant preuve d'une volonté d'adaptation aux préoccupations économiques actuelles, comme l'indiquent des experts en économie de la santé.
Cependant, la Mutualité française se montre préoccupée par l'introduction d'une nouvelle taxe sur les complémentaires santé, pouvant entraîner une hausse des cotisations. Dans un contexte déjà tendu pour les ménages, une telle mesure pourrait susciter des inquiétudes croissantes parmi les assurés.
Alors que le budget est encore en discussion, ces mesures pourraient transformer la façon dont les citoyens français interagissent avec la Sécurité sociale. Restez à l'écoute pour connaître les développements futurs sur ce sujet.







