Dans cette enquête réalisée pour "La Provence" et "Sud Radio", 829 électeurs ont été interrogés, confirmant que Benoît Payan (divers gauche) est le candidat le plus plébiscité. Il envisage de renforcer son action contre le narcotrafic et de redynamiser la ville.
En deuxième position, Frank Allisio, représentant du Rassemblement National, obtient 27 % des voix. Son programme promet des améliorations pragmatiques dans la gestion des rues et des écoles, visant à rassembler tous les Marseillais autour d'un projet commun.
Martine Vassal en embrouille
Martine Vassal, qui tient la liste de la droite et du centre, parvient à capter 26 % des intentions de vote. Toutefois, ses propos, suggérant une possible alliance avec le RN, ont suscité la controverse, entraînant des clarifications de sa part par la suite.
Pour compléter ce tableau, Sébastien Delogu de La France Insoumise est à la quatrième place, avec 15 % des intentions. Il vise à redonner le pouvoir au peuple de Marseille et critique les pratiques de favoritisme souvent liées à la politique locale.
Les résultats du sondage révèlent par ailleurs que 67 % des personnes interrogées affichent une certitude quant à leur choix électoral, une indication de la forte polarisation politique actuelle. Dans un contexte marqué par l'insécurité, le climat électoral s'annonce très compétitif. Cette analyse est corroborée par des experts politiques comme Jean-Pierre Caffet, qui observe que les préoccupations liées à la sécurité influencent fortement les choix des électeurs cette année.
Les municipales de 2026 à Marseille vont donc s’inscrire dans un cadre particulièrement chargé, où chaque candidat devra naviguer avec soin dans un environnement électoral volatile.







