La cheffe des Écologistes, Marine Tondelier, a exprimé des réserves sérieuses concernant le projet de budget de l'État pour 2025, qu'elle a qualifié de « inacceptable ». Lors d'une interview sur France 3, elle a déclaré que le point de non-retour avait été atteint, affirmant que ses parlementaires n'avaient d'autre choix que de voter contre cette proposition budgétaire.
Tondelier a souligné que ce budget est « injuste et incompréhensible », ajoutant qu'il conduirait la France tout droit vers le Rassemblement national. Cette position s'aligne sur une inquiétude croissante parmi les experts qui alertent sur les conséquences de politiques budgétaires négligentes. Radio France a rapporté que la suppression de 100 000 emplois d'insertion pour les bénéficiaires du RSA est l'une des mesures les plus contestées par les écologistes.
Les députés écologistes devraient s'abstenir lors du vote final du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, créant ainsi un précédent d'indécision au sein de leur groupe. Pourtant, des voix au sein du parti poussent à une opposition plus ferme. « Le budget actuel ne répond pas aux véritables aspirations de la population », a déclaré un autre membre éminent des Écologistes, ajoutant que des alternatives doivent être envisagées.
Tondelier manifeste une voix forte au sein du paysage politique français actuel, où les préoccupations pour la justice sociale et l'écologie semblent souvent reléguées au second plan. Les débats autour de ce budget devraient éclairer des choix cruciaux pour l’avenir, et permettre une réflexion approfondie sur les priorités de la France. Les élections à venir pourraient voir les Écologistes, galvanisés par ces débats, prendre une position plus centrale dans la politique nationale.







