Le 4 décembre, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République a décidé de classer sans suite la plainte d'un collectif d'avocats visant Gérald Darmanin, ministre de la Justice, en raison de ses visites à Nicolas Sarkozy en prison. Cette décision suscite des réactions mitigées dans le paysage politique français.
Selon la Le Monde, la plainte a été jugée irrecevable pour la majorité des plaignants à cause d'une forme défectueuse. Par ailleurs, la commission a noté que le dernier plaignant ne pouvait pas prouver qu’il avait été lésé par les actions de Darmanin.
Les partisans de la plainte estiment cependant que ce soutien à un ancien président incarcéré soulève des questions éthiques. Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, a déclaré que cela montre une « proximité inquiétante » entre le gouvernement et des personnalités condamnées, alimentant un climat de défiance.
Des experts en droit, interrogés par France Info, soulignent que cette affaire met en lumière les tensions au sein du système judiciaire français, alors que certains constatent une politisation croissante de la justice.
En parallèle, la réponse du gouvernement à ces critiques sera surveillée de près. La question demeure : cette affaire entachera-t-elle la crédibilité de Gérald Darmanin et de son ministère ? Les observateurs s'accordent à dire que les répercussions politiques pourraient se faire sentir à l'approche des prochaines élections.







