L’ancien président bolivien, Luis Arce, a été arrêté ce mercredi 10 décembre à La Paz dans le cadre d’une enquête pour corruption liée à son mandat en tant que ministre de l’Économie sous Evo Morales. À 62 ans, Arce, qui a quitté ses fonctions présidentielles le 8 novembre dernier, est accusé d'avoir autorisé des transferts de fonds publics irréguliers.
Les accusations portent sur des actes de « manquement aux devoirs » et de « conduite anti-économique », selon des sources judiciaires.
Les conséquences de cette arrestation sont déjà palpables, générant un climat d'incertitude dans un pays encore marqué par les tensions politiques de ces dernières années. Les analystes s'interrogent sur l'impact que cela aura sur la stabilité du gouvernement actuel et la confiance des citoyens en la justice. "Cette arrestation pourrait avoir de lourdes répercussions sur la perception de la corruption en politique", a déclaré l'économiste bolivien Juan Carlos Rojas.
La Bolivia, qui a connu près de vingt ans de gouvernements socialistes, doit maintenant faire face à des révélations qui pourraient entacher l'héritage d'un des présidents emblématiques du pays. Les partisans de Luis Arce dénoncent une manœuvre politique pour décrédibiliser l'opposition, tandis que les adversaires estiment que ces accusations sont le reflet d'une réalité préoccupante.
Alors que le pays scrute les développements de cette affaire, les observateurs internationaux suivent également de près, soulignant que cette situation pourrait bouleverser l'équilibre politique en Bolivie.







