À seulement 28 ans, Max Laulom, vidéaste français, a su capter l'esprit d'une jeunesse perdue entre espoir et amertume. De son premier voyage à 16 ans, au cœur de l'Oklahoma, à sa récente série documentaire, "High School Radical", Laulom donne une voix aux jeunes qui se retrouvent démunis face à un avenir incertain. Alors qu'il y a dix ans, ses amis rêvaient d'un avenir prometteur, la réélection de Donald Trump a profondément transformé les aspirations de cette génération.
Max a récemment déclaré à Le Monde : "Mes amis d'hier subissent maintenant le poids d'un déclassement économique et social, loin des rêves grandioses qu'on leur avait vendus... Le jour où ils ont commencé à croire que tout ce qui leur arrivait était normal, c'en était fini de leurs illusions." Ses expériences illustrent comment la désillusion s'est installée, alimentée par une politique devenue un divertissement.
Au-delà des frontières américaines, Max s'est également rendu en Ukraine pour son projet "Kyiv est une fête". Là, il a observé des jeunes qui, malgré la guerre, trouvent refuge dans la fête pour s'approprier une réalité volée. Comme il le souligne : "La fête devient leur bouclier, une manière de revendiquer leur identité face à l'adversité." Ces récits reflètent des luttes similaires rencontrées par les jeunes des deux côtés de l'Atlantique.
Les analyses et réflexions de Laulom sont enrichies par des experts qui soulignent l'importance de parler des réalités vécues par ces jeunes. Ainsi, Marie Dubois, sociologue, ajoute : "Cette génération sent un choc culturel fort entre leurs rêves d’enfant et la réalité souvent brutale qu’ils vivent en tant qu’adultes." En somme, Max Laulom, à travers son travail, offre un tableau saisissant des défis persistants tout en témoignant d'un désir universel de se battre pour un avenir meilleur. Dans le contexte actuel, ses documentaires sont une bouffée d'air frais dans le débat public, nous rappelant l'importance d'écouter et de comprendre la voix de la jeunesse.







