Dans une démarche controversée, l'administration Trump envisage de demander aux visiteurs étrangers exemptés de visa de fournir leur historique d'activité sur les réseaux sociaux. Cette proposition, qui pourrait entrer en vigueur dans les 60 jours suivant sa publication, s'applique aux ressortissants de 42 pays, dont des nations phares comme l'Australie, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne.
Selon les informations relayées par Le Monde, cette mesure vise à renforcer la sécurité nationale en collectant des données plus détaillées sur les voyageurs. En plus des médias sociaux, les demandeurs devront également fournir des numéros de téléphone, des adresses e-mail et des informations sur leurs familles.
Alors que les États-Unis se préparent à accueillir la Coupe du monde 2026, des experts soulignent que cette décision pourrait freiner l'afflux de touristes. Pour le secteur touristique, qui connaît déjà une baisse de popularité en raison des politiques restrictives, cette nouvelle mesure pourrait aggraver la situation. USA Today met en avant les préoccupations croissantes d'une réduction des réservations, surtout en cette période où les relations internationales sont tendues.
Des voix s'élèvent pour critiquer cette initiative. Selon une étude de l'US Travel Association, une telle approche pourrait causer un déclin supplémentaire du nombre de visiteurs, qui est déjà prévu à la baisse de 6,3 % en 2025 par rapport à 2024. Néanmoins, les partisans de cette démarche arguent qu'elle pourrait décourager toute activité nuisible avant qu'elle ne se produise.
Les conséquences de ce type de surveillance pourraient transformer non seulement le paysage touristique américain mais aussi la perception des États-Unis à l'étranger. Les critiques affirment que cette initiative pourrait engendrer un climat de méfiance et de malaise pour de nombreux voyageurs potentiels, qui pourraient concurrencer cette précaution par un choix alternatif de destinations.







