Dans un entretien accordé à L'Équipe, Emmanuel Grégoire, candidat du Parti Socialiste à la mairie de Paris, a exprimé son soutien à la vente potentielle du Parc des Princes au Paris Saint-Germain (PSG). Son objectif est clair : trouver une solution pour que le club continue de faire vibrer la ville jusqu'en 2026.
Les discussions autour de cette transaction semblent être au point mort depuis un certain temps. L'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo envisage d'apporter « deux options » devant le Conseil de Paris pour progresser dans ce dossier : un bail de longue durée ou, plus radicalement, une cession complète du stade.
« Oui, en tant que maire, je vais inclure la vente dans mes propositions au Conseil de Paris », a affirmé Emmanuel Grégoire, marquant ainsi une nette rupture avec la position actuelle de la municipalité. Les relations entre le PSG et la ville se sont détériorées au fil des ans, en grande partie à cause des ambitions du club de racheter le stade pour entreprendre des travaux d'agrandissement, afin de passer de 48 000 à 60 000 places.
En février 2024, le président qatari du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, avait menacé de quitter Paris face aux refus récurrents de la mairie, tout en révélant que plusieurs sites en Île-de-France cherchaient à accueillir le club.
Une cession éventuelle serait néanmoins régie par des conditions strictes : le « naming » serait interdit pour veiller à la préservation du nom « Parc des Princes » et le site devrait rester un stade de football, même en cas de difficultés financières du club. De plus, la ville conserverait un « droit prioritaire de rachat » et exigerait une protection patrimoniale du bâtiment.
Au-delà de la question du stade, Emmanuel Grégoire a dévoilé ses idées pour un « Nouveau Parc des Princes », comprenant la couverture d'une partie du périphérique pour aménager un jardin et la création d'une zone commerciale à la Porte de Saint-Cloud. Ce projet permettrait au PSG de générer des revenus supplémentaires, favorable au club, tout en offrant des infrastructures sportives de proximité, comme des gymnases souterrains.
« Je souhaite rassurer les Parisiennes et Parisiens : il est possible de garder le PSG au Parc des Princes », a déclaré le candidat, espérant réaliser cette vision dès 2026. Des experts de l'urbanisme et du sport pourraient étudier cet avant-projet pour évaluer sa faisabilité et son impact sur le paysage parisien.







