Lors d'une récente rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le pape Léon XIV a exprimé ses inquiétudes concernant le conflit en Ukraine. Il a souligné qu'il n'était pas réaliste d'espérer une paix durable sans l'engagement actif de l'Europe dans les discussions, comme le rapportent divers médias.
Le pape a mis en avant le plan proposé par Donald Trump, le qualifiant d'élément susceptible de provoquer un "énorme changement" au sein de l'Alliance atlantique. Il a averti que certaines déclarations récentes risquaient de compromettre l'alliance cruciale entre l'Europe et les États-Unis, essentielle face à des menaces communes.
« Chercher un accord de paix sans inclure l'Europe dans les discussions est, permettez-moi de le dire, juste irréaliste », a affirmé Léon XIV. Il a insisté sur la nécessité d'une participation européenne dans les garanties de sécurité pour l'étude des enjeux actuels et ceux à venir.
Le pape a également révélé qu'il n'avait pas examiné en profondeur les propositions américaines, mais a fait part de ses réserves face à des changements qui pourraient distordre une alliance établie depuis longtemps. « La guerre se déroule sur le sol européen, et l'Europe doit donc être impliquée », a-t-il ajouté.
Interrogé sur sa possible visite en Ukraine à l'invitation de Zelensky, le pape a exprimé son espoir, bien qu'il ait reconnu l'incertitude quant à la date de ce voyage.
Des experts, comme Jean-Pierre Cuq, analyste en relations internationales, estiment que cette prise de position du pape pourrait être un levier pour relancer le dialogue entre les puissances européennes et américaines. À la lumière des événements récents, la question de l'unité et de la coopération en Europe pourrait être plus cruciale que jamais.







