Un représentant du Hamas a récemment affirmé que la progression vers la seconde phase du cessez-le-feu à Gaza est compromise tant qu'Israël ne respectera pas ses engagements pris lors de l'accord initial. Cette déclaration, rapportée par l'AFP, souligne la fragilité de la situation actuelle.
Selon Hossam Badran, membre du bureau politique du mouvement islamiste, la poursuite des « violations » par Israël freine toute avancée. « La deuxième phase du cessez-le-feu ne peut démarrer que si Israël cesse de se dérober à ses promesses », a-t-il insisté, appelant les médiateurs internationaux à faire pression sur l'État hébreu.
Ce conflit, qui dure depuis des décennies, a connu un nouvel épisode de tensions après que le cessez-le-feu initial fut instauré le 10 octobre. Des observateurs, comme le professeur en relations internationales Jean-Pierre Filiu, soulignent que le manque de confiance entre les parties rend toute négociation complexe. Le Monde évoque également la nécessité d'un engagement sincère des deux côtés pour garantir la paix.
En attendant, les citoyens palestiniens et israéliens continuent de vivre dans l'incertitude. Des voix s'élèvent de part et d'autre, appelant à un dialogue constructif, condition essentielle pour bâtir une confiance mutuelle à long terme. La communauté internationale observe de près ces développements, conscients que des solutions durables nécessitent un véritable engagement de toutes les parties.







