Dans un monde où la complexité des documents administratifs peut être intimidante, une enquête récente de l'Ifop pour Opinion System, révélée par RTL, indique qu'un Français sur deux se tourne vers l'intelligence artificielle pour déchiffrer des contrats, notamment dans les domaines des assurances, des prêts immobiliers et des mutuelles.
Pour une large majorité d'entre eux, l'IA devient un outil précieux, non seulement pour comprendre mais aussi pour résumer ces documents parfois obscurs. En effet, 34 % des répondants utilisent l'IA pour comparer les offres, tandis que 40 % cherchent à dénicher la meilleure option. Michael, une contrôleuse des finances publiques, partage : "Dès que je dois signer un contrat, je demande à l'IA de m'aider à traduire certaines phrases que je ne comprends pas." Cet exemple illustre comment même les professionnels se félicitent de l’assistance de ces technologies avancées.
Face à cette évolution des comportements, les assureurs doivent réévaluer leur façon de communiquer. Romain Liberge, directeur marketing à la Maïf, souligne l'importance d'un discours plus accessible, capable d'être analysé par des algorithmes. "C'est un défi, car une requête sur ChatGPT peut fournir des recommandations trop générales. Avant, il suffisait d'un simple mot-clé sur Google," explique-t-il. Selon une étude publiée par le site Les Echos, la clarté des informations devient cruciale pour attirer les clients dans un marché de plus en plus concurrentiel.
En effet, pour se faire une place parmi les réponses que diffèrent les assistants vocaux ou les applications d'IA, la Maïf a recruté une équipe dédiée qui œuvre à rendre leur site internet plus optimisé et authentique. Il apparaît ainsi que l'IA non seulement transforme notre compréhension des contrats, mais également engage les entreprises à s'adapter à cette nouvelle ère numérique.







