Le 3 décembre, l'administration Trump a lancé une opération massive d'arrestations ciblant les immigrés sans papiers à La Nouvelle-Orléans, une action justifiée par la Maison Blanche comme nécessaire pour lutter contre ce qu'elle qualifie de criminalité étrangère. Le ministère de la Sécurité intérieure a mis l'accent sur les criminels reconnus, affirmant que cette opération vise à « éliminer les pires » de la société.
Le président Trump a annoncé l'envoi imminent de la Garde nationale à La Nouvelle-Orléans, s'alignant sur des stratégies marquées par des déploiements antérieurs à Los Angeles, Washington et Memphis, généralement perçues comme des actes de défi face aux autorités locales démocrates. « Aider La Nouvelle-Orléans est dans nos priorités », a-t-il précisé, supporté par le gouverneur républicain de Louisiane, Jeff Landry.
Les forces de police de l'immigration (ICE) sont déjà sur le terrain, avec des arrestations rapportées, souvent dans des circonstances tendues. Kristi Noem, la ministre de la Sécurité intérieure, a partagé sur X que cette initiative « cherchait à neutraliser les criminels les plus dangereux ». Toutefois, de nombreux élus et experts critiquent cette approche, la jugeant discriminatoire. Helena Moreno, future maire de La Nouvelle-Orléans, a exprimé ses réserves, déclarant : « Il est crucial de se débarrasser des criminels violents, mais cela ne doit pas se faire au détriment des droits civiques. »
Critiques et analyses convergent vers le fait que les politiques de sanctuarisation adoptées par des villes démocrates, qui tentent de protéger les immigrés sans papiers des pressions fédérales, sont mises à rude épreuve. Des données non publiées de l'ICE révèlent que seulement 5 % des personnes arrêtées ont été condamnées pour des délits violents, renforçant l'idée que la criminalisation de l'immigration est souvent exagérée.
Cette opération à La Nouvelle-Orléans pourrait ainsi marquer un tournant dans la manière dont l'immigration est gérée aux États-Unis. Des juristes s'interrogent sur la constitutionnalité de ces actions, et des décisions antérieures, comme celle d'un juge fédéral à Chicago, montrent que la résistance institutionnelle se renforce. Tandis que le gouvernement Trump continue d'élever le niveau d'alerte contre l'immigration illégale, le débat public autour des droits civiques et des politiques d'immigration semble plus pertinent que jamais.
Dans un contexte électoral intense, où le soutien à l'immigration et les valeurs humanitaires sont au cœur des discussions, cet événement suscite de nombreuses dernières réactions. La communauté est divisée, et certains experts anticipent que ces actions pourraient finalement influencer les prochaines élections.







