Le marché des produits alimentaires évolue rapidement, avec une popularité croissante des pâtes hyperprotéinées qui font leur apparition dans nos supermarchés. Ces nouvelles options, souvent riches en protéines, soulèvent la question : peuvent-elles réellement remplacer la viande dans nos assiettes ?
Historiquement, les pâtes et le riz ont été perçus comme des sources de glucides, tandis que la viande et le poisson étaient considérés comme des protéines. Toutefois, l'essor des produits hyperprotéinés, comme ceux proposés par des marques telles que Fiorini d'Intermarché, commence à changer cette perception. Dans les rayons, des chaînes comme Leclerc, Carrefour et Auchan affichent également ces alternatives, attirant de plus en plus de consommateurs.
En moyenne, 100 grammes de pâtes hyperprotéinées contiennent 21 grammes de protéines, grâce à l'ajout de blanc d'œuf, positionnant ces pâtes sur un pied d'égalité avec certains types de viande comme le jambon ou le steak haché. Pour mettre cela en perspective, c'est presque deux fois plus que ce que l'on trouve dans le poisson pané ou les œufs.
Un produit aux coûts élevés
Cependant, cette richesse en protéines a un coût. Un paquet de 500 grammes de fusilli classique se vend généralement autour de 61 centimes, alors que sa version protéinée peut atteindre 2,79 euros, soit presque quatre fois le prix habituel. Ce coût élevé soulève la question de l'accessibilité de ces produits pour les consommateurs français.
En discutant avec des nutritionnistes, comme le Dr. Laurence Plumey, il apparaît que ces nouveaux produits peuvent constituer une option intéressante pour ceux cherchant à augmenter leur apport en protéines tout en réduisant leur consommation de viande. Selon RTL, il est recommandé de privilégier une alimentation variée et équilibrée, même si ces pâtes peuvent apporter un réconfort dans des régimes alimentaires spécifiques.
Alors, l'arrivée des pâtes hyperprotéinées marque-t-elle un tournant dans notre façon de percevoir et de consommer des protéines ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais l'intérêt croissant pour ces alternatives pourrait bien influencer nos choix alimentaires à l'avenir.







