Dans un tournant inattendu, la FIFA, sous la direction de Gianni Infantino, semble établir des liens privilégiés avec Donald Trump, président des États-Unis. Cette dynamique s'est intensifiée avec la création du tout premier "FIFA Peace Prize", décerné récemment à Trump, soulignant une tendance politique qui dépasse le cadre du sport.
Traditionnellement, le mouvement footballistique ne s'associait pas à des figures politiques de cette envergure. Cependant, lors d'un tirage au sort au Kennedy Center, Infantino a remis ce prix à Trump, affirmant : "Vous méritez ce premier prix pour votre action et vos réalisations". Un geste qui a laissé beaucoup d'observateurs perplexes, notamment en raison des critiques que Trump avait souvent suscitées dans d'autres domaines.
Ce rapprochement ne s'arrête pas là. Depuis son élection en 2016, Infantino a assisté à des événements marquants comme l'investiture de Trump et l'invitation de celui-ci à des cérémonies prestigieuses, illustrant une courtoisie sans précédent. David Goldblatt, un expert en sport et société, note que ce lien montre comment certaines instances sportives modernisent leurs relations avec le pouvoir. "Infantino semble fasciné par les cercles élitistes qu'il côtoie désormais", dit-il.
À l'échelle internationale, cette collaboration soulève des inquiétudes quant aux valeurs du football, tandis que des voix s'élèvent pour critiquer le choix d'une telle association. En s'éloignant de sa mission originelle de promouvoir la paix et le fair-play, la FIFA pourrait renoncer à ses idéaux fondamentaux.
Dans une période où les attentes envers les institutions sportives sont particulièrement élevées, des experts appellent à un retour à des principes plus éthiques. Les conséquences d'un lien aussi étroit entre le football et un homme politique controversé pourraient se révéler dommageables pour l'image de la FIFA à long terme.







