Le 1er décembre dernier, le Conseil de l'Europe a validé des règles significatives pour encadrer l'entrée des citoyens de pays tiers dans l'Union européenne. Ces nouvelles dispositions visent à créer des mécanismes pour suspendre l'exemption de visa, particulièrement pour des pays comme la Géorgie et la Serbie, dans un contexte de lutte contre le crime organisé.
À partir de maintenant, les voyageurs étrangers souhaitent entrer dans l'espace Schengen pourraient voir un retour des visas, notamment à la suite de préoccupations liées à la législation géorgienne, qui tend à se rapprocher de certaines pratiques russes sur les libertés individuelles. En ce sens, la Commission a déjà suspendu l'exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques géorgiens en janvier, citant des raisons de sécurité.
Des mesures réactives avant la fin de l'année
Ces nouvelles lois permettront à l'UE de réagir avec célérité et fermeté en cas d'abus concernant l'exemption de visa. Selon divers analystes, telles que celles des experts en politiques migratoires, cette démarche pourrait renforcer l’autorité de l’UE face à des problématiques comme l'immigration irrégulière.
La durée de suspension d'un régime d'exemption de visa pourra désormais atteindre 12 mois, contre 9 mois précédemment, et pourra être prolongée jusqu'à 36 mois, permettant ainsi aux autorités de travailler avec les pays concernés pour rectifier les enjeux soulevés.
Une des particularités de cette réglementation est la tendance vers une approche plus ciblée dans la suspension de l'exemption de visa. Contrairement à la situation actuelle où tous les citoyens d'un pays sont impactés, les futures dispositions pourraient permettre de viser des groupes spécifiques sans affecter l'ensemble de la population.
Malgré ces changements, l'UE s'engage à maintenir la liberté de circulation au sein de l'espace Schengen pour les fonctionnaires et diplomates des pays tiers, assurant ainsi un équilibre entre sécurité et diplomatie.







