Selon un rapport récent du ministère de l'Intérieur britannique, environ 170 ressortissants étrangers jugés dangereux, dont une majorité liée à l'extrémisme, ne peuvent pas être expulsés du Royaume-Uni. Ce constat est le fruit d'une analyse effectuée dans le cadre du projet de loi "Border Security, Asylum and Immigration". Une situation qui suscite une vive controverse politique, comme le souligne GB News.
Le Home Office révèle que ces individus sont placés sous un statut de "séjour restreint". Parmi eux, plus de la moitié ont été associés à des activités terroristes. Les mesures qui les contraignent incluent le port de bracelets électroniques, des obligations de résidence, des couvre-feux et des restrictions sur l'utilisation d'Internet.
Réactions politiques
Face à cette situation, la ministre de l'Intérieur, Shabana Mahmood, s'engage à réformer le système afin d'accélérer les procédures d'expulsion.Elle propose d'encadrer les recours juridiques en matière d'asile, notamment en limitant les recours basés sur l'article 8 de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui protège le droit à la vie privée et familiale.
Dans ce contexte, Nigel Farage, leader de Reform UK, a exprimé sa volonté de voir le Royaume-Uni se retirer de la CEDH. Il dénonce ce qu'il considère comme une entrave à la sécurité nationale, affirmant que "les avocats modernes des droits de l'homme mettent en péril la sécurité du peuple britannique". Ces commentaires font écho à une frustration croissante parmi certains politiciens face à la manière dont le droit européen est perçu comme un frein à la souveraineté britannique.
Il est clair que le débat sur la sécurité nationale et les droits de l'homme est au cœur des préoccupations au Royaume-Uni, notamment dans le contexte de menaces terroristes croissantes. De nombreuses voix se font entendre, appelant à un équilibre entre protections juridiques et sécurité publique. Tant que ces questions demeureront sans résolution, les tensions politiques risquent d'augmenter.







