Le musée du Louvre a récemment été touché par une fuite d'eau qui a aggravé son état déjà préoccupant. Survenue le 26 novembre, cette fuite a causé des dommages à plusieurs centaines d'ouvrages de la bibliothèque des Antiquités égyptiennes, selon une déclaration de Francis Steinbock, administrateur général adjoint de l'institution.
Il a été signalé qu'entre 300 et 400 ouvrages, principalement des revues d'égyptologie et de documentation scientifique, ont été affectés. Bien que ces livres soient considérés comme des ressources précieuses pour les chercheurs, il est important de noter qu'aucun ouvrage patrimonial n'a été touché. Steinbock a rassuré en affirmant qu'"à ce stade, nous n'avons pas de pertes irrécupérables sur ces collections". Les livres endommagés seront rénovés chez un relieur après un processus de séchage.
La fuite a été détectée aux alentours de 20h45 dans le système hydrique de la bibliothèque, qui souffre d'une obsolescence manifeste. Il a été révélé que l’incident a été causé par une vanne incorrectement ouverte, entraînant la fuite d'une canalisation au plafond. Steinbock a précisé que ce système est déjà hors service et sera remplacé en septembre 2026 lors de grands travaux de modernisation.
L'incident, bien que regrettable, a été jugé moins grave que le vol récent de joyaux de la Couronne, qui a lui aussi secoué le musée. Dans un contexte où le Louvre, le musée le plus visité au monde avec 8,7 millions de visiteurs en 2024, subit de fortes pressions structurelles, des mesures sont en cours pour renforcer la sécurité et éviter toute erreur humaine à l'avenir. Une enquête est ouverte pour comprendre les détails de ce fiasco.
Le Louvre, faisant face à des défis structurels, a récemment approuvé une hausse de 45% du prix d'entrée pour les visiteurs extra-européens afin de financer sa modernisation. Alors que des voix s'élèvent pour demander un meilleur entretien des œuvres, l'objectif est clair : protéger le patrimoine culturel et assurer la pérennité de ces trésors pour les générations futures.
