Ce week-end, le mouvement Hamas a annoncé sa disposition à remettre ses armes à une autorité palestinienne, mais seulement si l'occupation israélienne des territoires palestiniens prend fin. Khalil al-Hayya, le chef du Hamas à Gaza et principal négociateur du mouvement, a souligné que "nos armes sont intrinsèquement liées à l'existence de l'occupation et de l'agression". Il a affirmé que si l'occupation cessait, les armes seraient alors placées sous l’autorité d’un État palestinien souverain.
Dans cette déclaration, al-Hayya a également exprimé l'acceptation potentielle du déploiement de forces de l'ONU, mais uniquement comme une mesure de séparation destinée à superviser le respect des cessez-le-feu, et non pour désarmer son mouvement. Cette position a été soutenue par plusieurs analystes au Moyen-Orient qui estiment que le Hamas tente ainsi de renforcer sa légitimité face à l’Autorité palestinienne, tout en préservant son armement.
Des experts en relations internationales, comme le professeur Alain Gresh, affirment que cette déclaration pourrait signaler un intérêt plus large pour une cohésion palestinienne en réponse aux pressions exercées par la communauté internationale. Il ajoute que cela pourrait ouvrir la voie à des négociations pour une paix durable, à condition que l'occupation israélienne soit réellement abordée.
En somme, cette position du Hamas pourrait être perçue comme un geste vers une future réconciliation entre les factions palestiniennes, tout en soulignant la complexité de la situation actuelle à Gaza. Les observateurs attendent avec impatience la réaction de la communauté internationale à cette offre conditionnelle.







