Alors que le cessez-le-feu en cours à Gaza approche des deux mois, le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a soutenu que la situation ne pourra être considérée comme stable tant qu'un retrait complet des troupes israéliennes ne sera pas effectué. Lors du Forum de Doha, une conférence diplomatique annuelle, il a souligné que ce retrait était une condition essentielle pour atteindre une paix durable entre Israël et la Palestine.
"Nous sommes à un tournant crucial. Le cessez-le-feu actuel ne sera pas suffisant tant que les forces israéliennes restent sur le territoire palestinien", a déclaré Al Thani. Son appel à la communauté internationale vise à rappeler l'importance d'une intervention active pour observer le respect de cette condition. Des experts, comme le géopoliticien français Jean-Pierre Filiu, affirment que le retrait est fondamental pour rétablir la confiance entre les parties. Il ajoute que « sans un retrait israélien, la paix restera un concept lointain. »
Le sentiment parmi les habitants de Gaza est partagé. Bien que la violence ait diminué, beaucoup soulignent que l'absence de troupes israéliennes est essentielle pour un retour à la normalité et à la stabilité. Des voix de militants pour les droits humains, tels que Human Rights Watch, appellent également à une évaluation des conditions de vie sur le terrain pour garantir que la paix ne rime pas avec une occupation prolongée.
D'autre part, certains analystes estiment que la communauté internationale, notamment les États-Unis et l'ONU, doit redoubler d'efforts pour faciliter le dialogue et encourager un retrait progressif qui pourrait favoriser la réconciliation. En effet, comme l'indiquent les agences de presse, le chemin vers la paix est semé d'embûches et demande des concessions de toutes les parties concernées.
Le Premier ministre qatari conclut en affirmant que seule une approche collective, centrée sur le respect des droits et des aspirations des Palestiniens, permettra d'espérer un avenir serein et libre pour Gaza.
