Le 3 décembre 2025, une équipe de conservateurs du musée Bernard-d'Agesci à Niort a fait une découverte inattendue lors du réaménagement de ses réserves. Ils sont tombés sur un obus datant de 1870, un objet qui a suscité immédiate inquiétude, nécessitant l'intervention des autorités compétentes.
Le directeur du musée, Grégory Pagano, a souligné l'absence de documentation concernant cet engin explosif. Il a donc pris la décision prudente d'appeler la préfecture des Deux-Sèvres pour coordonner une opération sécuritaire. Une équipe de sapeurs-pompiers et de policiers a donc été mobilisée le 4 décembre, entraînant la mise en place d'un cordon de sécurité sur l'avenue de Limoges, fortement fréquentée.
« Je ne pouvais pas vérifier si l’obus avait déjà été tiré et considéré comme inoffensif », a indiqué Pagano. La reconnaissance des lieux fut effectuée, et des photographies de l'objet ont été transmises à une équipe de déminage, selon le lieutenant Laurent Jaeghers des pompiers de Niort.
Après une analyse minutieuse, l'engin a été déclaré sans danger aux alentours de 14 heures. Le capitaine Nicolas Fravel a rapporté que le dispositif de sécurité a été levé, apportant un grand soulagement au personnel du musée. Grégory Pagano, s’appuyant sur des informations obtenues par ses collègues, a ajouté que cet obus avait été exposé dans les années 60, suggérant que les précautions adéquates avaient déjà été prises à l'époque.
Cette découverte soulève des interrogations sur les objets anciens conservés dans les musées français. Selon un expert en histoire militaire, le fait que des artefacts de cette nature restent méconnus est préoccupant. « Chaque objet doit être rigoureusement documenté pour garantir la sécurité du public », a-t-il déclaré.
Le musée envisage également de présenter cet obus lors d'une exposition future, permettant ainsi aux visiteurs de découvrir ce vestige du passé dans un cadre sécurisé.







