Un événement tragique a secoué la petite commune de Langonnet, dans le Morbihan, lorsqu'un sexagénaire a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour avoir poignardé son fils lors d'une dispute. L'incident, survenu en septembre 2024, a mis en lumière des problèmes récurrents de violence domestique dans la région.
Ce soir-là, l'homme, sous l'influence de l'alcool, a infligé deux coups de couteau à son fils. Heureusement, l'intervention rapide des services d'urgence a permis à ce dernier de recevoir des soins nécessaires, évitant une issue fatale. Le tribunal de Lorient a établi qu'« sans une héliportation immédiate, votre fils aurait probablement succombé », selon les déclarations de la présidente du tribunal.
Selon les témoignages recueillis par Ouest France, des voisins ont avoué avoir entendu des cris et des bruits de lutte provenant du domicile familial ce soir-là. "C'est un choc pour nous tous, nous ne savions pas que cela se passait ici", a déclaré un voisin, visiblement affecté par ces événements. Les enquêtes montrent que la violence domestique est souvent sous-estimée et que de nombreux cas restent non signalés.
Des experts en sécurité domestique alarment également sur la nécessité d'une sensibilisation accrue sur ces questions. "Nous devons briser le silence autour de la violence domestique", a souligné une spécialiste en psychologie familiale. Cette affaire ravive également le débat sur la nécessité de ressources supplémentaires pour aider les victimes de violences intrafamiliales.
À la suite de cette affaire, des associations locales intensifient leur campagne de sensibilisation. Elles encouragent les victimes à parler et à chercher de l'aide. "Le soutien et l’écoute sont primordiaux pour les victimes; il ne faut pas rester isolé", a déclaré une représentante de l’association « Femmes solidaires ».







