Un tribunal correctionnel de Tours a condamné un sapeur-pompier volontaire de 25 ans à une peine de deux ans de prison, dont douze mois avec sursis probatoire, pour avoir allumé sept feux de forêt en Indre-et-Loire entre le 31 mars et le 12 juillet. Selon les précisions judiciaires, cette peine sera purgée sous bracelet électronique.
Parmi ces incendies, le plus dévastateur a eu lieu le 12 juillet, ravageant six hectares dans la forêt de Brizay, ce qui a incité les enquêteurs à intensifier leurs recherches. Bien que le condamné ait admis être responsable de certains départs de feu, il a soutenu qu'il s'agissait d'accidents, en invoquant des mégots de cigarette mal éteints et des erreurs de manipulation liées à son travail d'ouvrier agricole, comme l'a relayé Franceinfo.
Le Service départemental d'incendie et de secours d'Indre-et-Loire, partie civile dans cette affaire, a suspendu le pompier impliqué « compte tenu de la gravité des faits ». Cette mesure a été prise dans le cadre des procédures légales en vue de protéger l'intégrité de l'institution, selon les propos d'un représentant du service.
Avant le procès, le prévenu avait été placé sous contrôle judiciaire à l'extérieur du département, avec une interdiction de retourner sur les lieux des faits, tandis qu'une expertise psychiatrique avait été demandée par le tribunal avant d’être annulée lors d’un renvoi d’audience.
Les incidents soulèvent des questions préoccupantes sur la responsabilité des pompiers volontaires et la nécessaire vigilance face aux dangers associés aux activités en plein air. Des discussions se poursuivent parmi les experts sur l'importance de la formation continue pour les sapeurs-pompiers, afin de prévenir de tels incidents à l'avenir.







