Samedi, sur le TGV reliant Lille à Nîmes, une scène de violence familiale a captivé l’attention des voyageurs. Une mère de 42 ans a été arrêtée après avoir agressé son fils de 6 ans, lequel avait accidentellement renversé une boisson. Selon des témoins, la mère aurait violemment attrapé la tête de l’enfant pour la cogner contre une tablette, lui tirant également les cheveux et lui infligeant d’autres violences. Ces actes choquants ont été rapportés par Le Parisien.
Alertés par des passagers, les agents de sécurité de la SNCF ont rapidement intercepté la mère à l’arrivée du train à Marne-la-Vallée-Chessy. En garde à vue au commissariat de Lagny-sur-Marne, elle est suspectée de « violences volontaires par ascendant sur mineur de 15 ans », selon le parquet de Meaux. Cette situation soulève des inquiétudes quant à des éventuels antécédents de maltraitance, d’autant plus que la suspecte serait déjà connue des services de police.
Le fils, quant à lui, a été pris en charge par l'aide sociale à l'enfance et a passé la nuit dans un foyer. En fonction des avancées de l'enquête, des mesures de protection supplémentaires pourraient être mises en œuvre. Si la mère est reconnue coupable, elle pourrait encourir jusqu'à cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros. Cette peine pourrait être portée à dix ans si l'incapacité totale de travail de l'enfant excède huit jours.
Des professionnels du secteur social et des psychologues évoquent également l'importance de sensibiliser le public aux signes de maltraitance et encouragent les témoins à agir. « Chaque geste compte. Ne pas rester silencieux peut sauver une vie », a déclaré un expert en protection de l'enfance à 20 Minutes. La situation actuelle rappelle l'urgence de renforcer les dispositifs de protection d’enfance en France.







