La scène à Carhaix, dans le Finistère, témoigne d'une ambiance électrique après la fin de la rave-party illégale qui a rassemblé près de 3 000 participants. Les beats ont cessé de résonner depuis 13 heures ce dimanche 7 décembre 2025, mais les tensions persistent entre les teufeurs encore présents et les forces de gendarmerie.
Des participants, inquiets d'une éventuelle saisie de leur matériel de son, s'opposent à l'évacuation, immobilisant des véhicules et bloquant les sorties, selon plusieurs témoignages relayés par Ouest-France.
Le rassemblement a commencé tôt dans la nuit de samedi, avec une ambiance festive qui a attiré de nombreux jeunes. Cependant, la fin imminente de la fête a généré un climat de mécontentement. « Nous sommes ici pour célébrer et le fait d’être bloqués crée une atmosphère d’angoisse », exprime un teufeur qui a souhaité rester anonyme. Les autorités locales, conscientes de la situation, tentent de gérer les tensions sans escalade.
Les commentaires d'experts sur la sécurité publique mettent en lumière les défis liés à ce type d'événements. Le sociologue Marc Dufour souligne : « Les rassemblements non déclarés comme celui-ci posent souvent des problèmes non seulement de sécurité mais aussi de nuisance pour les riverains. »
À mesure que le temps passe, certains teufeurs choisissent de partir, tandis que d'autres restent sur place, espérant un dénouement pacifique. La situation reste donc incertaine, reflet d'un week-end tumultueux, et ce n'est pas la première fois qu'une telle scène s'est produite en Bretagne, une région avec une riche tradition de fêtes et de culture musicale, comme l'indiquent plusieurs reportages passés. Les évènements récents témoignent d'un besoin croissant de dialogue entre les autorités et la communauté des teufeurs, pour réguler ces rassemblements dans un cadre légal et sécurisé.







