La petite commune de Beaulieu-sur-Loire, habituellement tranquille, est secouée par une série d'incidents troublants. La semaine dernière, le domicile du maire, Jacky Hecquet, a été une nouvelle fois ciblé par des tags à connotation nazie, notamment des croix gammées et le mot "démission". Ces actes, qui font écho à d'autres incidents parmi lesquels des dégradations sur le monument aux morts, ont suscité une vive émotion parmi les habitants et les élus locaux.
Le maire, très affecté par ces actes, a exprimé sa détresse face à cette intimidation répétée. "Avec ma femme, nous avons du mal à dormir", a confié Hecquet, élu depuis 2020. Ce sentiment d'insécurité est exacerbé par le fait qu'il s'agit déjà de la deuxième fois que des vandalismes similaires ciblent son domicile cette année.
Selon les informations rapportées par ICI Orléans, un individu a été interpellé en lien avec ces faits, et il s'agit de l'ancien policier municipal de la commune. Mis en examen depuis le 14 novembre, cet homme, qui reste présumé innocent, aurait eu des différends avec le maire, ce qui a conduit les enquêteurs à s'intéresser à son rôle dans ces attaques.
Les autorités, y compris le sénateur Hugues Saury, ont exprimé leur préoccupation concernant ces actes de vandalisme. "La gendarmerie et la justice doivent traiter ces délits avec le plus grand sérieux afin qu'ils ne restent pas impunis", a-t-il déclaré. Les investigations se poursuivent sous l'égide d'un juge d'instruction, alors que la population locale attend des réponses.
Ces incidents sont révélateurs d'une montée de l'intolérance et suscitent des inquiétudes parmi les élus du Loiret. Plusieurs spécialistes en sécurité publique s'interrogent sur l'impact de tels actes sur la cohésion sociale, attirant l'attention sur la nécessité d'une réponse ferme pour préserver la tranquillité de ces petites communes.







