Une scène choquante s'est déroulée mardi 2 décembre au sein d'une école maternelle à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Quatre individus, dont certains étaient cagoulés, ont été impliqués dans une rixe violente alors que des enfants rejoignaient leurs classes après la pause déjeuner. Les parents, inquiétés et choqués par cette situation, évoquent un lien avec le trafic de drogue dans le quartier.
Ce matin-là, le calme habituel des lieux scolaires a été assombri par la présence visible de policiers, veillant à la sécurité des enfants. Une mère, encore sous le choc, a déclaré : "Ça veut dire qu'en fait n'importe qui a accès à nos enfants, donc je suis forcément un peu inquiète sur ce qu'il s'est passé". Une autre mère, résidant dans le quartier, a ajouté : "Nos enfants ne doivent pas vivre ça, peu importe les difficultés du quartier."
Selon les premiers éléments rapportés par des témoins, l'incident s'est produit peu après 13h30. Un homme, poursuivi par des individus masqués, a fui dans l'enceinte de l'école, ce qui a déclenché la bagarre. Raphaël Adam, le maire de Nanterre, a commenté : "Ces individus ont réussi à pénétrer dans l'enceinte de l'école, ce qui n'est absolument pas acceptable." Il a été interpellé par des parents, visiblement très perturbés par l'incident, qui a laissé des traces dans la communauté scolaire.
Les parents, inquiets, blâment directement les dealers qui se trouvent autour de l'école. Une habitante a témoigné : "On sait que ça vient de ces tours-là. Ils sont là tous les jours, visibles en train de fumer et de vendre des drogues." Les problèmes de sécurité dans les écoles françaises ne sont pas nouveaux, mais des événements comme celui-ci rythment la réalité de nombreux quartiers sensibles. Les témoins de la scène ont également mentionné une ambiance tendue, avec la présence d'un adolescent du quartier, qui a fait preuve d'intimidation lors de l'interview menée par les médias.
Ce vendredi, un adolescent impliqué dans la rixe sera jugé en comparution immédiate, ce qui suggère une volonté des autorités de prendre des mesures rapides face à cette montée de violence. Pour l'instant, les parents espèrent que des solutions concrètes seront mises en place pour assurer la sécurité de leurs enfants, comme l'indiquerait Le Monde.







