Le mercredi 17 décembre, la gendarmerie des Hautes-Alpes a annoncé avoir mené une « opération d'envergure » visant à démanteler un réseau de braconnage qui sévissait au sein d'une association de chasse. Cette intervention fait suite à des investigations approfondies réalisées par la brigade des enquêtes environnementales de Serre-Ponçon, en collaboration avec l'Office français de la biodiversité (OFB).
Durant l'opération, les forces de gendarmerie ont effectué des perquisitions qui se sont avérées fructueuses. Des armes, dont un fusil à pompe et une carabine, ainsi qu'une multitude de munitions ont été saisies. Des substances et armes non déclarées ont également été découvertes, tout comme un véhicule soupçonné d'avoir été utilisé pour des activités illégales de braconnage.
Parmi les résultats notables de cette opération, deux individus ont été placés en garde à vue. L'un d'eux a été mis sous contrôle judiciaire et devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Gap au printemps prochain. En outre, il est accusé d'avoir abattu un chien de compagnie lors de ses activités illicites, ce qui a suscité l'indignation de nombreux habitants de la région. Selon des déclarations recueillies par des médias locaux, cette affaire soulève des questions sur la sécurité des animaux domestiques dans les zones de chasse.
Des experts en biodiversité, comme le Dr. Philippe Martin, interrogé par Le Monde, soulignent l'importance de protéger la faune locale et déplorent ces actes qui mettent en danger non seulement les animaux sauvages mais également les animaux de compagnie. « Le braconnage est un fléau qui nécessite une réponse rapide et concrète des autorités », a-t-il déclaré.
Cette affaire met en lumière une problématique croissante : l'équilibre entre la chasse régulée et les actes de braconnage qui viennent compromettre les efforts de préservation de la biodiversité. Les autorités locales appellent ainsi à une vigilance accrue et à la coopération des citoyens pour signaler toute activité suspecte.
Les prochaines semaines seront cruciales pour comprendre l'ampleur de ce réseau et pour renforcer les mesures de protection de la faune dans les Hautes-Alpes, une région riche en biodiversité mais actuellement confrontée à des défis environnementaux majeurs.







