Une alliance historique se dessine pour les municipales
Les acteurs de la gauche parisienne, à l’exception de La France Insoumise (LFI), sont en passe de former une alliance sans précédent pour les prochaines élections municipales de 2026. Le candidat écologiste David Belliard a exprimé son désir de voir les Écologistes soutenir la liste menée par le socialiste Emmanuel Grégoire dès le premier tour. Lors d'une déclaration faite le 17 décembre, il a souligné l'importance de cette union, la qualifiant de « historique ». Il a appelé tous les Écologistes parisiens à voter en faveur de ce partenariat, affirmant que cela pourrait transformer le paysage politique de la capitale.
Selon Le Parisien, une telle coalition pourrait capter jusqu'à 32% des voix au premier tour, devançant la droite, actuellement portée par Rachida Dati, qui obtiendrait environ 27%. Cette perspective soulève des espoirs au sein des partis d'extrême gauche et des écologistes, qui cherchent à maximiser leurs chances face à une droite jugée « populiste et brutalement affairiste », selon Belliard.
Le partage du pouvoir en question
En plus de l'union au premier tour, Belliard a exprimé sa volonté d'une candidature unique à gauche pour le second tour, incluant potentiellement LFI, en fonction des résultats. « Nous sommes confrontés à des enjeux immenses pour Paris », a-t-il ajouté. Ce souhait d’unité découle de longues discussions entre plusieurs mouvements de gauche, notamment Place publique et Génération.s, visant à mettre fin à l’hégémonie d’un seul parti.
Les négociations n'ont pas été sans accroc, surtout concernant la répartition des sièges au sein du Conseil de Paris et la présence des candidats écologistes dans une formule de « gouvernance partagée ». Ce terme souligne l'intention de diversifier les responsabilités et d'éviter tout monopole politique.
Une telle initiative pourrait modifier significativement la dynamique des municipales à Paris et potentiellement servir de modèle pour d'autres régionales. Les opinions d'experts, comme celles du politologue Pierre Bourdieu, suggèrent que cette alliance pourrait redynamiser la gauche sur le long terme, à condition de surmonter leurs divergences internes.







