Le président Donald Trump a déclaré mercredi vouloir assouplir les obligations réglementaires concernant la consommation de carburant et les émissions des automobiles, en réponse à ce qu'il qualifie de normes « ridiculement contraignantes » établies par son prédécesseur, Joe Biden.
« Nous annulons ces standards CAFE, qui posent de nombreux problèmes et engendrent des coûts excessifs », a affirmé le président depuis le Bureau ovale. Cette provision, qui regroupe les exigences de consommation moyenne de carburant des véhicules, a été mise en place en 1975, tandis que ses différentes révisions par des administrations successives témoignent d'évolutions politiques majeures.
Retour aux affaires, Trump s'attaque à l'arsenal réglementaire consolidé sous l'administration Obama, mais également à celui imposé par Biden. Comme l'explique le rapport de Le Monde, Trump a déjà amenuisé plusieurs politiques favorisant une transition vers des véhicules électriques.
« Mon administration prend des mesures historiques pour réduire les coûts pour les consommateurs américains, soutenir l'industrie automobile et rendre l'achat d'un véhicule plus abordable pour de nombreuses familles », a-t-il ajouté.
Les normes CAFE exigent que les automobiles atteignent des niveaux de performance optimaux en matière de consommation de carburant. Cependant, l'administration Biden avait prévu une augmentation annuelle de 8% pour les modèles 2024 et 2025, avec un objectif d'atteindre 50 miles par gallon d'ici 2031.
Ce changement suscite des critiques parmi les experts, qui mettent en garde contre un ralentissement des progrès en matière de lutte contre le changement climatique. Un rapport du Parisien souligne que ces objectifs avaient pour but d'accélérer la transition vers des véhicules plus écologiques, mais selon Trump, la suppression de ces normes contribuera à la compétitivité de l'industrie automobile américaine.
Cette décision, bien que saluée par certains acteurs du secteur, suscite des inquiétudes parmi les défenseurs de l'environnement et les économistes, qui s'interrogent sur ses conséquences à long terme. Le débat autour de ces différentes approches continue de diviser les opinions, illustrant la complexité des enjeux sectoriels et environnementaux en cours.







