Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans les annales du chantier naval Piriou à Concarneau (Finistère). En effet, ce jour-là, le premier des dix patrouilleurs frappés du sceau de la Marine nationale a été transféré vers la zone portuaire, après avoir quitté son hangar. Long de 92 mètres, ce patrouilleur représente le plus grand bâtiment militaire jamais construit par le chantier concarnois, faisant la fierté de la région.
Pour permettre son passage, la rue de Trégunc a été barrée tout au long de l’après-midi, une manœuvre exceptionnelle qui illustre l’importance de cet événement pour la ville et l’industrie navale française. Ce bâtiment n'est pas qu'une avancée technique; il marque également un nouveau tournant pour Piriou, qui, en collaboration avec les chantiers CMN et Socarenam, répond à une commande de la Direction générale de l’armement (DGA).
Selon André Piriou, le fondateur du chantier, "l'achèvement de ce patrouilleur incarne non seulement notre expertise, mais aussi notre engagement à soutenir les capacités navales de la France." Une opinion partagée par des experts de l'industrie, qui voient dans ce projet une opportunité de relancer l'économie locale et de renforcer les liens entre innovation et défense.
En conclusion, ce transfert constitue un véritable jalon dans le domaine naval, illustrant la capacité de la France à concevoir et à construire des navires de pointe. Avec ses dix patrouilleurs en commande, la Marine nationale se prépare à se doter de moyens modernisés, affirmant ainsi son ambition sur la scène internationale. Comme l'explique Marine Le Pen, députée et défenseure des intérêts maritimes, "renforcer notre flotte est essentiel pour la sécurité maritime du pays, et cet événement est un pas décisif dans cette direction." Piriou ouvre un nouveau chapitre de son histoire, et le monde naval sera sans aucun doute attentif aux prochaines étapes de cette aventure.







