Le dernier numéro d'octobre de 60 Millions de consommateurs a révélé des résultats inquiétants concernant les bouillons déshydratés, y compris des variétés de légumes, de volaille, et les fonds de veaux. Ces produits, bien que pratiques, contiennent souvent des ingrédients indésirables qui pourraient nuire à notre santé ainsi qu'à l'environnement.
Une contamination salée
La recherche s'est largement penchée sur le taux de sel contenu dans ces produits alimentaires. Les bouillons réhydratés, qui semblent être prisés pour leur facilité d'usage, se montrent souvent très riches en sodium. Sur les 34 échantillons analysés, la moitié dépassait les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, qui fixe l'apport quotidien à 5 g de sel. Parmi les bouillons de volaille, 9 des 11 marques testées ont échoué à respecter cette norme. En revanche, certains produits se démarquent avec des options sans sel, qui permettent une consommation plus équilibrée.
Des sucres et des additifs sous la surface
Les tests ont également mis en lumière la présence alarmante de sucres cachés dans les bouillons. En effet, beaucoup contiennent du saccharose ou des sirops de glucose, ajoutés pour rehausser le goût ou améliorer la texture. Le bouillon de légumes Jardin Bio a par exemple révélé jusqu'à trois types de sucre différents, entraînant des inquiétudes à propos de leur impact sur la santé. De plus, l'utilisation d'additifs tels que des colorants et des agents de conservation est prédominante dans certains bouillons de volaille, avec des marques comme Knorr et Dilecta pointées du doigt pour avoir recours à des substances problématiques, comme le caramel au sulfite d'ammonium.
Impact environnemental et alternatives saines
Un autre constat préoccupant concerne l'usage d'huile de palme dans plusieurs bouillons de volaille, souvent utilisée pour sa capacité à prolonger la durée de conservation. Cependant, cette huile est associée à des effets néfastes sur la santé cardiovasculaire et a un impact environnemental dévastateur, contribuant à la déforestation. Face à cela, 60 Millions de consommateurs ont suggéré des alternatives, telles que l'huile de tournesol ou le beurre de karité, qui s'avèrent non seulement plus saines, mais également respectueuses des écosystèmes.







