Les écoles de commerce françaises ont réussi à s'imposer sur la scène mondiale grâce au MBA, un diplôme emblématique d'origine américaine. Ce parcours devient un véritable catalyseur de carrière pour de nombreux professionnels en quête d'évolution.
« Un MBA est conçu pour être un accélérateur de carrière, que ce soit en termes de changement de secteur, de niveau hiérarchique ou même de localisation géographique », souligne Armand Derhy, directeur de la Paris School of Technology & Business (PST&B). Environ 70 % des participants optent pour un format "Executive", combinant ainsi études et activité professionnelle, tandis que d'autres explorent des nouvelles voies dans des secteurs en pleine expansion, notamment la technologie.
Ascenseur professionnel
Bien que le MBA se concentre actuellement sur les innovations technologiques, sa vocation historique demeure généraliste. L’Insead, classé à plusieurs reprises comme le meilleur programme mondial par le Financial Times, incarne cette approche. Virginie Fougea, directrice exécutive de l’engagement étudiant à l’Insead, précise que les apprenants viennent acquérir des compétences variées, allant de la finance au marketing, en intégrant une communauté internationale riche, comptant plus de 100 nationalités.
La moyenne d'âge des étudiants étant de 29 ans, la plupart d'entre eux ont déjà acquis une expérience significative au sein de grandes entreprises et aspirent à élargir leur réseau tout en explorant d'autres parcours. Certains, à l'instar des fondateurs de BlaBlaCar, y voient également une opportunité de concrétiser des projets entrepreneuriaux naissants.
Un tri s’impose !
Dans cet écosystème florissant, les écoles de commerce françaises brillent de mille feux. Institutions telles que l'ESCP, Skema, HEC, Essec, Edhec, Kedge, Neoma et emlyon se classent dans le prestigieux top 50 du Financial Times. Ce succès attire également une prolifération du terme « MBA », qui n’est pas strictement réglementé, permettant à certaines institutions de l'utiliser pour rendre leurs programmes plus attrayants.
Il est donc essentiel de distinguer entre les différents cursus proposés. Les novices, de leur côté, gagneraient à s'interroger sur la qualité du réseau qu'ils intégreront et sur la pertinence des profils de leurs futurs camarades de classe, ajoute Virginie Fougea. Le Parisien révèle également que le coût d’un MBA classique peut varier entre 7 000 et 10 000 euros annuels, contre des Executive MBA de premier plan qui s'élèvent jusqu'à dix fois ce montant.







