Le gala caritatif de la Nuit du Bien Commun a été marqué par des violences, suscitant l'indignation de son organisateur qui a décidé de porter plainte pour «participation à un groupement formé en vue de commettre des violences (avec armes) et des dégradations». Selon une source du Point, les incidents ont éclaté le 4 décembre dernier aux Folies Bergères, lorsque près de 200 militants anti-capitalistes se sont rassemblés pour manifester leur opposition à l'événement, perçu comme une alliance avec le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
La manifestation opposée au gala a été particulièrement virulente, avec des militants utilisant des mortiers d'artifice et déployant des banderoles, notamment «Paris Antifa», sur le bâtiment. Selon des informations fournies par la préfecture de police de Paris, sept individus ont été interpellés, tandis que trois agents des forces de l'ordre ont été blessés lors des affrontements.
Malgré ces troubles, la soirée a fait fi des violences et a permis de collecter près de 700.000 euros, destinés à soutenir diverses associations œuvrant contre l'isolement social, l'intégration des personnes en situation de handicap, et pour l'éducation des familles en difficulté. Le Figaro souligne que cet événement, cofondé par Pierre-Édouard Stérin en 2017, se déroule chaque année malgré les oppositions.
Stérin, qui n'est plus impliqué dans le fonds de dotation depuis son départ du conseil d'administration en mai 2025, n'a pas apaisé la colère des manifestants, qui semblent déterminés à s'opposer à tout événement associé à son nom. En mai dernier, à Tours, une précédente collecte de fonds avait été perturbée par une mobilisation similaire, bien que cette fois-ci, les organisateurs aient réussi à tenir leur gala.
Des experts en sociologie politique notent que ces actions révèlent un climat de tension grandissant autour des événements caritatifs financés par des personnalités controversées. Comme le souligne le sociologue Jean-Claude Durand, «ce type de mobilisation montre une volonté d'interpeller la société sur des enjeux de justice sociale que certains estiment ignorés par les élites». Dans un contexte de tensions croissantes, ces incidents soulignent l'importance du dialogue entre les différents acteurs de la société, tant économiques que politiques.







