À partir du 5 décembre 2025, le préfet du Morbihan, Michaël Galy, va durcir le barème des suspensions administratives de permis de conduire. Cette décision découle d'une hausse inquiétante des accidents corporels et d'infractions notables liées à l'alcool et aux stupéfiants, un constat partagé par plusieurs autorités locales en France.
Bien que le Morbihan ait observé une baisse de 20 % des décès sur les routes durant les dix premiers mois de l’année, les accidents corporels ont augmenté de 5 %, tandis que le nombre de blessés a nettement grimpé de 13 %. Plus de 2 300 suspensions de permis ont été imposées cette année, dont 80 % pour conduite sous l'influence de substances psychotropes, indique un rapport récent de la préfecture.
Les nouvelles mesures visent à renforcer la répression contre les comportements à risque, un enjeu qui préoccupe de nombreux experts. Patrick Leclerc, spécialiste en sécurité routière, affirme : "Il est essentiel d'agir avec fermeté pour dissuader les comportements dangereux sur la route. Les chiffres parlent d'eux-mêmes et un changement s'impose."
Cette initiative du Morbihan pourrait inspirer d'autres départements qui font face à des taux similaires d'accidents. D'autres régions françaises, comme l'Île-de-France, sont en train de réévaluer leurs stratégies en matière de sécurité routière, afin d'harmoniser les efforts à l’échelle nationale.
Le préfet souligne également l'importance de collaborer avec les procureurs de Vannes et Lorient pour affiner ces nouvelles sanctions et leur application. Alors que la sécurité routière reste une priorité, le Morbihan prend les devants avec des mesures qui pourraient servir d'exemple pour d'autres départements.







