À Orléans, La Poste intensifie ses actions pour contrer les violences faites aux femmes en établissant un partenariat essentiel avec la Maison des femmes, qui accompagne quotidiennement les victimes. En décembre dernier, cette structure a scellé une collaboration innovante avec La Poste, marquant un tournant dans l'engagement des entreprises pour la cause des femmes.
La Maison des femmes d'Orléans, déjà active dans l'accueil et le soutien des victimes, a introduit des cours de yoga, principalement financés par La Poste, pour offrir un lieu de ressourcement et de réhabilitation. Béatrice Tourette, déléguée régionale du groupe La Poste pour le Centre-Val de Loire, souligne l'importance de ce projet : « C'est une façon de créer un espace de reconstruction, d’épanouissement. »
Outre cette initiative locale, La Poste déploie également des mesures à l'échelle nationale via sa filiale bancaire. Depuis le 24 novembre dernier, la Banque postale permet aux femmes victimes de violence d'ouvrir un compte bancaire en moins de 48 heures dans des bureaux désignés. Selon Béatrice Tourette, « se rendre à La Poste peut être plus discret pour certaines femmes, un élément crucial pour celles qui se trouvent sous emprise. »
Cet engagement repose sur une prise de conscience accrue des enjeux sociétaux, avec des répercussions tangibles sur l'adhésion des employés. En effet, Béatrice Tourette rappelle que « La Poste est une microsociété » où les employés peuvent également faire face à des situations difficiles.
Ce partenariat vise à solidifier les liens avec la communauté locale. La Maison des femmes d'Orléans, qui voit son nombre de bénéficiaires augmenter régulièrement, exprime sa gratitude envers des alliés comme La Poste. « Chaque action de sensibilisation compte et la collaboration avec des acteurs comme La Poste renforce notre impact », clame une représentante de l'établissement.
Ces efforts s'inscrivent dans une dynamique plus large et essentielle face à un problème de société préoccupant. De nombreuses voix s'élèvent pour encourager d’autres entreprises à s'engager dans des initiatives similaires. La lutte contre les violences faites aux femmes est une responsabilité collective et un impératif pour la société, comme l'indiquent divers experts et associations dans le secteur.







