Depuis sa réouverture le 7 décembre 2024, Notre-Dame de Paris attire des millions de visiteurs. En un an, la cathédrale a vu passer 11 millions de personnes, soit une moyenne de plus de 30 000 par jour. Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, recteur de la cathédrale, souligne l'importance de maîtriser l'afflux pour garantir une expérience de qualité aux fidèles et aux touristes. Des célébrations en abondance y ont déjà eu lieu, avec 1 600 services et 650 pèlerinages.
La cathédrale, ravagée par un incendie en avril 2019, a vu sa toiture et sa flèche restaurées, ainsi que l’intérieur redevenu lumineux grâce à des vitraux rénovés et des murs brillants. Cependant, les travaux sont loin d’être terminés. Philippe Jost, président de l’établissement public chargé de la reconstruction, a précisé que la restauration du chevet se prolongera jusqu’en 2028, avec des pierres menacées par l’érosion et des arcs-boutants à reconstruire.
Des travaux d’envergure et un financement essentiel
Les travaux en cours ont été salués par la communauté et permettent de redonner vie à ce monument emblématique. La couverture en plomb de la flèche a été finalisée en juillet, et des aménagements dans les tours seront bientôt accessibles au public, enrichissant ainsi l’expérience de visite. Une dynamique positive s’observe également avec un appel aux dons lancé pour soutenir les travaux restants.
Cet appel fait état de 140 millions d’euros encore nécessaires sur les 843 millions collectés post-incendie. Jost invite le public à contribuer à la fin de cette vaste entreprise de restauration avant 2030-2032. L'objectif actuel, apportant une valeur inestimable au patrimoine français, englobe une étude sur les roses de la cathédrale qui devront être intégralement restaurées pour préserver leur éclat.
Ce chantier ambitieux représente une fierté pour les Parisiens et les Français, faisant de Notre-Dame un exemple emblématique de résilience et de renaissance culturelle. « Finissons ce chef-d'œuvre ensemble », conclut Jost en appelant à la mobilisation générale.
