Un magistrat du tribunal judiciaire de Blois, dans le Loir-et-Cher, fait face à une mise en examen pour des actes de cyberharcèlement à l’encontre de son ex-femme. Les allégations incluent des appels à la violence, incitant à l'enlèvement et à l'agression sexuelle.
Reconnu dans son domaine, ce magistrat est accusé de participer à une association de malfaiteurs visant à préparer un crime, outre le cyberharcèlement et la diffusion non consentie d'images intimes, ce que l'on appelle communément le « revenge porn ». Selon le parquet de Paris, les faits se seraient produits entre 2017 et 2025.
La victime, qui travaille à l'École de formation des barreaux de la cour d'appel de Paris, déclare que l'intimidation a commencé après leur séparation en 2014 et s'est intensifiée ces 18 derniers mois. Les témoignages recueillis indiquent une escalade inquiétante, notamment avec la diffusion en ligne de photos intimes et de photomontages pornographiques d'elle (source : Le Monde).
L’avocat de la plaignante a dévoilé des éléments troublants sur le dark web, où un individu a encouragé l'enlèvement et la séquestration de sa cliente, accompagnés de ses coordonnées personnelles. Cela a suscité une grande inquiétude parmi les experts en cybersécurité, qui soulignent la gravité de ces menaces.
« De telles actions révèlent un degré d'impunités et de mépris pour la sécurité des victimes qui est inacceptable », a déclaré un expert en droit pénal (source : France 24). Cet événement a trouvé un écho dans le débat public sur le traitement des cas de violence faite aux femmes, avec plusieurs organisations de défense des droits humains appelant à une action immédiate contre le harcèlement en ligne.
Une perquisition et une garde à vue ont eu lieu en juin dernier, mais le phénomène de harcèlement a repris peu après. Après qu'une première plainte ait été déposée en 2020, l'affaire a été reprise en 2024 par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Alors que le système judiciaire traite ce cas, la communauté locale se demande quelles mesures seront prises pour protéger les victimes de tels actes abusifs.







