Amnesty International a porté un coup dur au Hamas en l'accusant pour la première fois de crimes contre l'humanité, notamment lors des attaques tragiques qui ont frappé Israël le 7 octobre 2023. Dans un rapport de plus de 170 pages, l'organisation de défense des droits humains a affirmé que de graves violations du droit international humanitaire avaient été perpétrées, décrivant ces actes comme relevant d'une "extermination" volontaire de civils.
Ce rapport souligne non seulement les atrocités commises durant cette journée fatidique, qui a provoqué la mort de plus de 1 200 personnes en Israël, principalement des civils, mais aussi les actions ultérieures des groupes armés palestiniens. Ces derniers auraient continué à pratiquer des violations, notamment en retenant des otages et en infligeant des violences sexuelles, qualifiées de "violations graves" dans le cadre d'un conflit armé. Amnesty International précise que le Hamas se situe au cœur de ces accusations, plaçant également une part de responsabilité sur d'autres groupes tels que le Jihad islamique palestinien et les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa.
Les réactions au sein de la communauté internationale vont bon train. Alors que certains voient dans cette déclaration une étape significative vers la justice, d'autres, comme les autorités israéliennes, relèvent des biais dans la présentation des faits. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté ces accusations, les qualifiant de "mensongères".
Par ailleurs, les journalistes ont noté que la situation à Gaza reste très préoccupante. Plus de 70 000 Palestiniens ont perdu la vie dans les violences résultant des représailles israéliennes depuis la date tragique. Les chiffres fournis par le ministère de la Santé local, sous l'autorité du Hamas, révèlent que plus de la moitié des victimes sont des femmes et des enfants, entraînant une humanitaire sans précédent dans la région.
Des experts juridiques ajoutent que ces accusations pourraient avoir des répercussions significatives. "Nous assistons peut-être à un tournant où les acteurs non étatiques, comme le Hamas, pourraient être tenus responsables de leurs actions sur le front international", a déclaré un spécialiste du droit international. Amnesty appelle à une enquête approfondie pour garantir que ceux qui commettent de tels actes soient traduits en justice, indépendamment de leur affiliation politique ou militaire.







