Le 29 décembre dernier, Donald Trump a déclaré que les États-Unis avaient procédé à la destruction d'un quai accusé d'être utilisé par des bateaux impliqués dans le narcotrafic au Venezuela. Cette opération pourrait marquer une escalade significative des actions militaires américaines contre le trafic de drogue en Amérique latine, selon divers observateurs.
Les États-Unis exercent une pression constante sur le gouvernement de Caracas, dans l'espoir de provoquer le départ de Nicolás Maduro, à qui Washington reproche de diriger un vaste réseau de narcotrafic. Les récentes frappes militaires américaines, qui ont causé plus de 100 décès dans les Caraïbes et le Pacifique, s'inscrivent dans ce cadre.
Trump a affirmé lors d'une rencontre à Mar-a-Lago, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, que les États-Unis avaient frappé ce quai utilisé pour charger les bateaux de drogue. Le président américain a ajouté : « Nous les avons frappés très durement. » Cependant, il a omis de fournir des détails sur le lieu exact de l'opération ou de préciser si l'armée ou la CIA était derrière celle-ci.
Malgré ces déclarations, il est important de noter que, jusqu'à présent, l'administration américaine n'a pas présenté de preuves démontrant que les embarcations ont réellement transporté des drogues. Le gouvernement vénézuélien, de son côté, n'a pas encore commenté officiellement cette destruction, mais Nicolás Maduro continue de nier les accusations américaines, affirmant que l'objectif des États-Unis est de renverser son régime pour s'emparer des précieuses ressources pétrolières du pays.
Les analystes soulignent que cette action pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique géopolitique de la région. Des experts militaires mettent en garde contre l'escalade d'un conflit qui pourrait compromettre la stabilité dans les Caraïbes et renforcer les tensions entre Washington et Caracas. La situation reste à surveiller de près, alors que le gouvernement vénézuélien continue de faire face à des sanctions économiques et à un blocus maritime imposé par les États-Unis. La question demeure : à quel prix se poursuivra cette lutte contre le narcotrafic ?







