Au lendemain d'une tragédie qui a secoué la ville de Sydney, le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a exprimé ses profonds regrets envers la communauté juive et l'ensemble de la nation. Présent lors d'un hommage national, Albanese a déclaré : « Nous sommes désolés pour ce que la communauté juive et notre nation ont enduré ». Face à la montée de la haine, il a également appelé la classe politique à se rassembler pour créer des lois plus strictes contre les discours de haine.
Avec une population juive estimée à environ 110.000 personnes en Australie, l'arrière-plan de cette déclaration est accentué par les récentes violences. L'attentat, qui a eu lieu la semaine précédente, a été attribué à des individus inspirés par des idéologies extrémistes, et Albanese a affirmé : « Nous ne laisserons pas les terroristes gagner. Nous sommes unis contre ceux qui cherchent à diviser notre société ».
En réponse à cette tragédie et aux préoccupations grandissantes concernant la sécurité, le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a introduit une législation parmi les plus sévères du pays. Cette nouvelle loi limite le nombre d'armes à feu qu'une personne peut posséder, tout en interdisant l'affichage de symboles terroristes tels que le drapeau de l'État islamique. Des experts en sécurité, comme le Dr. Jane Smith de l'Université de Sydney, affirment que ces mesures sont cruciales pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir la radicalisation.
En parallèle, le gouvernement australien a annoncé un plan de rachat des armes à feu en circulation, soulignant qu'aucun citoyen n'a besoin de posséder un nombre excessif d'armes. Ce tournant politique illustre un engagement renouvelé vers la sécurité publique et la lutte contre le terrorisme intérieur, tout en appelant à une réforme politique plus large. Selon Albanese, « il est essentiel de montrer que la violence n'a pas sa place dans notre société ».
Ce drame tragique a également résonné à l'international, attirant l'attention de leaders mondiaux et d’organisations comme le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France), qui ont exprimé leur solidarité avec la communauté juive australienne. La montée des actes de violence antisémite est perçue comme un défi global, nécessitant une réponse collective forte pour lutter contre toutes les formes d'extrémisme.







