Alors que les départs en vacances de fin d'année approchent, les barrages agricoles continuent de causer des perturbations. Le 19 décembre, des blocages sont signalés sur l'A64, renforçant les inquiétudes des vacanciers. Les syndicats agricoles, divisés sur la poursuitedes actions, se retrouvent au cœur des tensions liées à la gestion de la dermatose bovine.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a récemment appelé à la responsabilité des agriculteurs, soulignant que "beaucoup de nos compatriotes souhaitent passer des congés sereins". Il a insisté sur "l'importance d'éviter les blocages sur les axes majeurs", en faveur d'un accès fluide pour tous ceux qui voyagent pour Noël.
Malgré cela, les barrages demeurent actifs, notamment sur l'A10, où des opérations escargot perturbent le trafic. D'autres axes comme l'A20 et l'A89, en Corrèze, ont vu leurs blocages levés dans un climat de paix, mais les tensions persistent dans l'ouest de la France.
À Poitiers et en Normandie, les agriculteurs poursuivent leurs actions, alimentant un climat d'inquiétude. Des experts en transports prévoient d'importants retards lors de ce week-end de départs. "Il faut que les agriculteurs puissent exprimer leurs revendications sans impacter la population", a déclaré un sociologue qui suit de près ce mouvement.
Les discussions sur une trêve à Noël émergent parmi les syndicats, mais la pression des agriculteurs pourrait rendre toute négociation complexe. Alors que la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) envisage un dialogue, le gouvernement reste ferme sur la non-tolérance envers de nouveaux blocages pendant les fêtes. Des sources gouvernementales ont indiqué qu'ils souhaitent agir rapidement pour éviter un conflit prolongé.
Avec cette agitation, la question demeure : jusqu'où les agriculteurs seront-ils prêts à aller pour faire entendre leur mécontentement face aux inégalités qui affectent leur secteur ? Les vacanciers espèrent qu'une solution sera trouvée rapidement pour garantir un départ paisible.







