Recevoir un héritage peut apporter son lot de questions, surtout quand il s'agit de s'acquitter des droits de succession. Dans cet article, nous vous guidons à travers les différentes possibilités de paiement et d'exonération qui vous sont offertes.
Qui doit payer les droits de succession ?
Les héritiers sont généralement tenus de s'acquitter des droits de succession dans un délai de 6 mois après le décès. Cependant, certaines situations spécifiques peuvent les exonérer, notamment :
- Le conjoint survivant ou partenaire de PACS est totalement exonéré.
- Les enfants peuvent être exonérés si la valeur de l’actif brut successoral est inférieure à 50 000 euros.
- D’autres héritiers peuvent bénéficier d'une exonération si l’actif brut est inférieur à 3 000 euros.
Modalités de paiement des droits de succession
Les héritiers ne disposant pas immédiatement des fonds nécessaires peuvent demander un paiement fractionné ou différé. Voici les options :
- Le paiement fractionné : Cette méthode permet de régler les droits en plusieurs versements (jusqu'à 3) répartis sur un an, voire jusqu'à 3 ans si la succession inclut des biens non liquides.
- Le paiement différé : Ce mécanisme est réservé aux héritiers ayant des biens en nue-propriété ou dans certains cas de dispositions selon la loi.
Comment procéder au paiement ?
Pour s'acquitter des droits de succession, plusieurs moyens sont à votre disposition :
- En espèces (limité à 300 euros),
- Par chèque ou carte bancaire,
- Via virement bancaire ou valeurs du Trésor, sous conditions.
Il est essentiel de respecter les délais pour éviter des pénalités, telles que des intérêts de retard et des majorations pouvant s'élever jusqu'à 80 % de la somme due. Des demandes de paiement échelonné doivent être déposées auprès des services fiscaux et nécessitent l'accord de tous les héritiers.







