Au 1er janvier prochain, le Smic sera revalorisé de 1,18 %, portant son montant à 1 823,03 euros brut par mois, soit 12,02 euros brut de l'heure. Cette décision, annoncée par le directeur général du Travail lors de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective, n'inclut toutefois pas de « coup de pouce » supplémentaire, cher aux syndicats.
Cette augmentation automatique s'explique par le mécanisme de revalorisation prévu par la loi, qui prend en compte l'inflation et l'évolution des salaires. Selon l'INSEE, l'inflation en France a été particulièrement marquée ces derniers mois, incitant le gouvernement à ajuster le salaire minimum pour aider les travailleurs les plus précaires.
De nombreux travailleurs s’inquiètent cependant d’un rehaussement insuffisant. Christophe Ramaux, économiste et spécialiste des questions de travail, a déclaré : « Une augmentation du Smic sans coup de pouce ne prend pas en compte la hausse du coût de la vie. »
Des syndicats, tels que la CGT et FO, expriment également leur mécontentement, arguant que cette mesure ne suffira pas pour garantir un pouvoir d'achat décent aux petites mains qui font tourner l'économie. « Nous demandons un véritable coup de pouce pour compenser la perte de pouvoir d'achat », a affirmé un représentant syndical lors d’une récente interview.
Cette revalorisation, bien que nécessaire, ne semble pas répondre à l'urgence d'une situation économique tendue, exacerbée par les récentes hausses des prix dans divers secteurs. L'Assemblée nationale débattra de cette question dans les semaines à venir, et les syndicats prévoient des manifestations pour faire entendre leur voix.







