Le 12 décembre, l'armée israélienne a intensifié ses frappes aériennes sur le sud et l'est du Liban, affirmant cibler des installations du Hezbollah. Dans le même temps, Gaza est frappée par la tempête Byron, provoquant des inondations dévastatrices dans des campements déjà surpeuplés de déplacés palestiniens.
Frappes israéliennes au Liban
Dans un contexte de tensions persistantes, Israël a mené plusieurs raids aériens, selon des sources officielles libanaises. Bien que les hostilités aient légèrement diminué après un cessez-le-feu en novembre 2024, les autorités israéliennes continuent de pointer du doigt le Hezbollah comme une menace réactive. L'agence nationale d'information mentionne que ces frappes ont touché une dizaine de sites, certains situés à près de trente kilomètres de la frontière israélienne.
Les responsables militaires israéliens ont déclaré avoir frappé un « complexe d'entraînement » des forces spéciales du Hezbollah, où des membres s'exerçaient à l'utilisation d'armes potentiellement destinées à des attentats. Ces opérations surviennent alors que l'armée libanaise doit démanteler certaines infrastructures du Hezbollah d'ici la fin décembre, dans le cadre d'un cessez-le-feu recent.
Inondations tragiques à Gaza
A Gaza, la tempête Byron exacerbe une situation déjà désastreuse. Les inondations rendent la vie quotidienne de milliers de déplacés encore plus difficile. Des témoignages indiquent qu'à al-Zawaida, les rues se sont transformées en véritables marécages, contraignant les habitants à marcher dans des eaux stagnantes jusqu'aux chevilles.
Selon un rapport de l'ONU, environ 761 sites, abritant près de 850 000 personnes déplacées, courent un risque élevé d'inondation. Le rapport attire l'attention sur l'urgence humanitaire, alors que des experts estiment que la situation pourrait s'aggraver avec des pluies plus fréquentes et intenses résultant du changement climatique.
Les témoignages des ONG sur le terrain révèlent une détresse profonde. « Les familles se retrouvent piégées au milieu de l'eau, et l’aide se fait rare » a déclaré un porte-parole d’Amnesty International. Cette situation déclenche également de vives inquiétudes parmi les acteurs humanitaires qui appellent à une réponse internationale plus significative.







