Un homme, déjà connu des services judiciaires pour ses antécédents violents, a été à nouveau condamné au tribunal correctionnel de Périgueux, en Dordogne. Jugé pour avoir proféré des menaces de mort à l'égard de son ancienne compagne, il martèle son innocence tout en étant incarcéré depuis avril dernier. Sa nouvelle peine de 18 mois de réclusion s'accompagne d'une interdiction de contact avec la victime pendant trois ans, mère de ses quatre enfants.
Lors des audiences, il a tenté de se dépeindre en victime d’un complot orchestré par son ex-partenaire pour l'éloigner de ses enfants. Cependant, son discours n'a pas convaincu le tribunal, qui a tenu compte de son lourd passé criminel, comportant 31 mentions à son casier judiciaire. Malgré ses dénégations, les magistrats ont souligné la crédibilité des témoignages et des plaintes de la victime, qui avaient culminé avec l’envoi de messages contenant des émojis macabres.
Sa défense a plaidé pour une relaxe en arguant que les preuves matérielles faisaient défaut, notamment le téléphone mobile utilisé pour envoyer les menaces n'ayant pas pu être récupéré. Néanmoins, la procureure a insisté sur le fait qu'il pouvait fort bien avoir orchestré ces actes depuis sa cellule de prison, ce qui en dit long sur la nature manipulatrice de ses comportements.
Cette affaire illustre de manière alarmante la nécessité de protections renforcées pour les victimes de violences conjugales. Selon des experts en justice, comme le souligne le site Sud Ouest, des progrès significatifs ont été effectués dans le système de protection des victimes au fil des ans. Toutefois, des cas comme celui-ci révèlent que le chemin vers une réelle sécurité est encore long.







