Une affaire qui soulève des questions
Le 9 décembre 2025, deux jeunes femmes ont été interceptées alors qu'elles cambriolaient une maison à Saint-Just (Cher). Le lundi 22 décembre, le tribunal correctionnel de Bourges a prononcé une peine de quinze mois de prison ferme à leur encontre.
Ces deux femmes ont été arrêtées sur les lieux de l'infraction après que la propriétaire, âgée de 79 ans, et sa famille ont surpris les intruses en pleine action. Tentant de fuir, elles se sont livrées à des actes de violence qui ont blessé les trois victimes, entraînant sept jours d'incapacité totale de travail (ITT) pour chacune d'elles.
Des explications déroutantes
Lors de leur comparution, les accusées ont fourni des versions contradictoires sur les raisons de leur acte, prétendant d’abord avoir agi sous l'impulsion de la faim, tout en disposant néanmoins d'une somme d’argent de 100 euros. Leur avocat les a décrites comme "des Serbes gitanes", mais elles ont affirmé être mineures. Ces incohérences n'ont pas joué en leur faveur, comme le souligne Le Berry Républicain.
Une peine sévère et une indemnisation exigée
Le tribunal a décidé de les maintenir en détention, leur interdisant aussi de porter une arme pendant cinq ans. De plus, elles devront verser 1 600 euros à la propriétaire de la maison, 1 200 euros aux victimes secondaires et 276 euros pour des dommages matériels.
Les violences lors de ce cambriolage soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des personnes âgées. Des experts en criminologie, interrogés par divers médias français, pensent que ce phénomène pourrait s'intensifier.
Les accusées disposent d'un délai de dix jours pour faire appel de cette décision.







