La politique de placement des clients dans certains restaurants branchés suscite une indignation croissante. En effet, des établissements de renom, comme le célèbre Georges, situé à Paris, sont sous le feu des critiques pour leur façon de réserver les tables en fonction de l'apparence physique des clients.
En 2013, l'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné a pointé du doigt cette pratique discutable qui consiste à installer les "beaux" à certaines tables, laissant les "autres" dans des zones moins prisées. Cette stratégie non seulement viole les principes d'égalité, mais engendre aussi un véritable casse-tête pour le personnel. Qui peut se targuer de définir ce qui est joli ou non, dans un cadre où les standards de beauté varient d'une personne à l'autre ?
Des complications inattendues
Les conséquences de cette discrimination sont multiples et, parfois, cocasses. Quand un convive considéré comme "laide" est ensuite rejoint par une célébrité, il devient alors urgent de revoir le placement sans froisser les sensibilités. Les serveurs se retrouvent à jongler avec les attentes et les préférences esthétiques de chacun, ce qui complique la gestion des tables et peut donner lieu à des situations embarrassantes.
Célébrité et apparence
Un autre aspect à considérer est le pouvoir de l'argent et de la renommée. Souvent, une personnalité célèbre est reléguée à la section des "beaux", indépendamment de leur apparence physique. En parallèle, cela laisse entrevoir que la beauté perçue peut être façonnée par le statut social. Cerner les nombreuses nuances de ce phénomène complexe pourrait nécessiter un algorithme sophistiqué capable d'analyser toutes les éventualités.
À une époque où l’acceptation de soi est en plein essor et où de plus en plus de personnes refusent les retouches sur les images, les établissements doivent sérieusement repenser leur politique de placement. Dans un monde où l'apparence morale prime sur l'esthétique, le risque pour ces restaurants est de se retrouver progressivement relégués à l’oubli.







